Unidentified Canadian WWI soldier laid to rest
A First World War soldier who could not be identified by the Department of National Defence (DND) and the Canadian Armed Forces (CAF) was today laid to rest with military honours at Canadian Cemetery No. 2 in Neuville-St. Vaast, France, within Canadian National Vimy Memorial Park. The Commander of the Canadian Army, Lieutenant-General Paul Wynnyk, was in attendance at the ceremony.
Remains discovered at Thélus, Pas de Calais, France, were deemed to belong to a Canadian First World War soldier, but his identity could not be determined, as he was found without personal or unit identifiers. The soldier would have died between the end of October 1916 and the end of July 1917, the nine-month period of Canadian Corps action in the Vimy sector.
The remains were discovered by the Service archéologique municipal d’Arras on September 27, 2012, during an excavation prior to the construction of an industrial estate. The Commonwealth War Graves Commission (CWGC) was notified, and took possession of the remains and associated artefacts. The case was subsequently investigated and closed by DND’s Casualty Identification Program. Both maternal and paternal DNA profiles have been obtained from this set of remains with the hope of a future identification.
“We remember the 11 285 Canadians with no known resting place who fought courageously in France in the First World War. While we do not know this soldier’s name, Canada will honour him always,” said Harjit S. Sajjan, Defence Minister.
“It is a sad privilege for any officer to take part in the laying to rest of a fallen countryman. I am honoured to have been present at the ceremony at Vimy Memorial Park to bear witness to the courage of this soldier, and the courage of many others, both known and unknown, whose selfless sacrifices paved the way to victory in the First World War,” said Lieutenant-General Paul Wynnyk, Commander Canadian Army.
Discovered without personal or unit identifiers, but with a metal “CANADA” insignia such as would be found on a military tunic, the soldier cannot be identified except as one of 3426 Canadian servicemen missing from the Vimy campaign.
Maternal and paternal DNA profiles and a stable isotope profile (which can help determine where a person grew up, and where they spent the last years of their life) have been captured by the Casualty Identification Program to aid in possible future identification of this soldier.
Canadian Cemetery No. 2 was established by the Canadian Corps after the storming of Vimy Ridge on April 9, 1917. Some of those buried in the cemetery fell in that battle or died of wounds received there, although the majority of the graves were later made for the burial of the dead recovered from surrounding battlefields and from isolated graves which were transferred into the cemetery over a period of years following the Armistice. The cemetery commemorates nearly 3000 casualties of the First World War.
Un soldat canadien non identifié de la Première Guerre mondiale a été inhumé
Un soldat de la Première Guerre mondiale, qui n’a pas pu être identifié par le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC), a été inhumé aujourd’hui avec les honneurs militaires au cimetière canadien no 2 à Neuville-Saint-Vaast, en France, au parc du Mémorial national du Canada. Le commandant de l’Armée canadienne, le lieutenant-général Paul Wynnyk, a assisté à la cérémonie.
Les restes découverts à Thélus dans le département de Pas de Calais, en France, ont vraisemblablement appartenu à un soldat canadien de la Première Guerre mondiale. Cependant, son identité n’a pu être déterminée, puisque les ossements ont été découverts sans aucun identifiant personnel ou d’unité. Le soldat serait mort entre la fin d’octobre 1916 et la fin de juillet 1917, soit la période de neuf mois pendant laquelle le Corps canadien s’est combattu dans la région de Vimy.
Les restes ont été découverts par le Service archéologique municipal d’Arras, le 27 septembre 2012, lors d’une fouille précédant la construction d’un quartier résidentiel. La Commonwealth War Graves Commission (CWGC) a alors été avisée et a pris en charge les restes de même que d’autres artéfacts découverts. Le Programme d’identification des pertes militaires du MDN s’est chargé de l’enquête et a clos le dossier. Un profil ADN maternel et paternel a été établi à partir des ossements dans l’espoir d’une future identification.
« Nous nous souvenons des 11 285 Canadiens qui ont combattu courageusement pendant la Première Guerre mondiale et qui n’ont pas de sépulture connue. Bien que nous ne connaissions pas le nom de ce soldat, le Canada lui rendra toujours hommage. dit Harjit S. Sajjan, ministre de la Défense. »
« C’est un triste privilège pour tout officier de devoir inhumer un compatriote tombé au combat. J’ai l’honneur d’avoir été présent à la cérémonie au parc du Mémorial de Vimy afin d’être témoin du courage de ce soldat, et du courage de nombreux autres soldats, connus ou non, dont le sacrifice désintéressé a ouvert la voie à la victoire de la Première Guerre mondiale. dit le lieutenant-général Paul Wynnyk, commandant de l’Armée canadienne. »
Découvert sans aucun identifiant personnel ou d’unité, sinon une insigne portant la mention « CANADA » comme celle qu’on trouvait sur les tuniques militaires, le soldat n’a pas pu être identifié, mais il a été possible de déterminer qu’il fait partie des 3 426 militaires canadiens disparus lors de la campagne de Vimy.
Des profils d’ADN maternel et paternel de même qu’un profil des isotopes stables (qui permet de déterminer où une personne est née et où elle a passé les dernières années de sa vie) ont été prélevés par le Programme d’identification des pertes militaires afin de pouvoir éventuellement identifier ce soldat.
Le cimetière canadien no 2 a été établi par le Corps canadien après que la crête de Vimy eut été prise d’assaut avec succès, le 9 avril 1917. Parmi ceux qui sont inhumés dans le cimetière, certains sont tombés lors de cette bataille ou sont décédés des blessures reçues au cours de celle-ci. Cependant, la majorité des tombes n’ont été creusées que plus tard pour l’inhumation des morts retrouvés sur les champs de bataille environnants et dans des tombes isolées, et qui ont été transférés dans le cimetière, sur une période de quelques années, après l’Armistice. Ce cimetière rend hommage à près de 3 000 victimes de la Première Guerre mondiale.